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Le fait de passer de nombreuses heures à jouer au cours de la semaine ne constitue pas en soi l’indice d’une addiction. Quiconque passe de nombreuses heures à un hobby n’en est pas pour autant ‘accro’. Une personne dépendante aux jeux joue énormément et ne parvient pas à diminuer. Lorsqu’elle ne joue pas, elle continue à penser aux jeux. Lorsqu’ on la limite, elle se fâche et peut se montrer agressive. Les contacts sociaux, la vie de famille, l’école, et les autres activités s’effacent face aux jeux.
Voici quelques tests en ligne afin d’aider à déterminer s’il s’agit d’une addiction aux jeux et à Internet : http://www.netpublic.fr/2012/01/tests-auto-evaluation-addiction-internet-jeux-video
L’addiction à Internet va souvent de pair avec celle aux jeux en ligne, mais elle peut prendre d’autres formes : le chat, les réseaux sociaux, les jeux de hasard, ou même la consultation compulsive de sites d’information ou de ses mails. On parle alors d’addiction dans la mesure où cela interfère négativement avec la vie quotidienne, provoquant des problèmes à l’école ou au travail, la perte des relations amicales, une perturbation du rythme de sommeil. Infor-drogues a réalisé un document-synthèse sur la question (voir la boîte à outils ci-contre: cyber dépendance).
Des modules de self-help en ligne sont proposés : http://www.aide-aux-joueurs.be/
La drug lijn aborde également la problématique de l’addiction au jeu, par contact téléphonique au 078/15.10.20 ou en ligne : http://www.druglijn.be/druglijn_fran%C3%A7ais.aspx
Si vous bénéficiez de l’aide d’un service d’accompagnement, n’hésitez pas à en parler au professionnel qui suit votre enfant. Il pourra vous conseiller et vous donner des pistes qui correspondent aux difficultés de votre enfant.
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